Droit au logement pour tous

Satisfaire aux objectifs d’économie foncière, de sobriété énergétique, de décarbonation de l’environnement, du droit au logement pour tous, c’est répondre à quelques impératifs.

Il convient notamment de réhabiliter les bâtiments, en particulier les « passoires thermiques », avec le secours des femmes/hommes de l’art capables d’opérer une telle intervention fine, qui nécessite analyse et expertise.

Analyse du cycle de vie

Pour les nouveaux projets, l’importance des choix réalisés aux moments de la programmation et de la conception s’avère primordiale. Ces choix devront intégrer notamment une approche en coût global à relier à l’analyse du cycle de vie. Il s’agit de prendre en compte les coûts d’un projet de construction au-delà du simple investissement, en s’intéressant à l’exploitation du bâtiment (charges liées à l’entretien-maintenance, à la réparation, aux consommations d’eau et d’énergies, etc…), mais également à sa déconstruction et à sa réutilisation, et assurer la flexibilité et l’adaptabilité.

“Grâce à l’analyse du cycle de vie, les choix en faveur de l’environnement, de la réduction de l’empreinte carbone et du confort, sont privilégiés.”

Adopter cette vision à long terme contribue à réduire les consommations futures, mais aussi à atténuer l’impact sur l’environnement – en intervenant sur différents enjeux comme le dérèglement climatique, l’épuisement des ressources naturelles et en énergies, etc. – et à préserver la santé des travailleurs et occupants, en veillant notamment à la qualité sanitaire des matériaux et équipements mis en œuvre.

Un rôle central dans toutes les phases de développement

Il s’agit aussi de remettre l’humain au cœur du cadre de vie bâti. Les architectes, les ingénieurs-conseils et les urbanistes jouent un rôle central dans toutes les phases de développement d’un cadre de vie qualitatif. Ils fournissent une contribution essentielle à notre bien-être commun en prenant en compte la diversité territoriale et les besoins de notre société civile.